ÉCOUTONS NOS LANGUES

Persan, arabe, espagnol, italien, géorgien… de nombreuses très belles langues sont parlées par les élèves du collège en plus du français. Notre classe d’UPE2A a décidé de vous les faire entendre. Au CDI avec Mme Marit, nous avons enregistré, avec un bon matériel, des textes du monde entier dans leur langue d’origine et dans leur traduction française.

Qui dit langue, dit aussi littérature ! Dante, Federico Garcia-Lorca, Nizar Khabani découvrez grâce à nous la beauté des textes de grands auteurs.

 

C’est un work in progress ! cet espace sera enrichi au fil des semaines et des années. Nous vous invitons, vous aussi à faire découvrir un auteur dans une langue que vous souhaitez faire entendre. Pour cela, rien de plus simple, passez au CDI.

MÉMORIAL DE LA SHOAH

LE COLLÈGE FOCH A L’HONNEUR AU MÉMORIAL DE LA SHOAH

Le lieu de mémoire et de recherche parisien expose un livre-objet réalisé par les élèves de 3e pour la session 2016-2017 du Concours national de la Résistance et de la déportation.

Le livre-objet conçu par les élèves du Collège Foch a été retenu pour être exposé dans le cadre des célébrations du 60ème anniversaire du CNRD. Leur travail avait été encadré par Marie-Odile Betty (histoire-géographie), Martine Brusa (Arts plastiques), Christiane Lenoble (Lettres) et Jean-Charles Ambroise (professeur documentaliste).


Les élèves inscrits au club CNRD en 2016-2017 avait, comme cette année, remporté le premier prix national. Ils avaient imaginé un livre-objet portant sur le thème : « La négation de l’homme dans l’univers concentrationnaire nazi ». Le livre-objet pouvait être lu comme un document mais aussi exposé déplié. Apparaissait alors la figure d’un homme en costume de déporté.


Le dossier avait déjà été présenté à Paris au Ministre de l’éducation nationale, en présence de M. Lapasin et de M. Larrey, chefs d’établissement. Esther et Ange avaient expliqué la démarche retenue par leur groupe pour aborder le sujet.

CONCOURS NATIONAL

DE LA RÉSISTANCE ET

DE LA DÉPORTATION

LE COLLÈGE FOCH


OBTIENT LE


PREMIER PRIX


DÉPARTEMENTAL

BRAVO AUX ÉLÈVES POUR LEUR


SUPERBE


« VALISE DE LA RÉSISTANCE »

Le groupe est maintenant candidat


au prix national

Le Talon Rouge au collège Foch

Milan Morotti et Hélène Schwaller

Mercredi 23 juin, deux classes du collège, les 4ème1 et les 3ème4 ont assisté à une lecture-performance d’une pièce contemporaine, M’man, de Fabrice Melquiot.

Deux comédiens et leur metteure en scène, Catherine Javaloyès, de la compagnie strasbourgeoise, le Talon Rouge, sont venus au collège à la rencontre des élèves pour « rendre la vie vivante avec le théâtre ».

Les lectures ont été suivies d’un temps d’échange.

 

Compte-rendu rédigé par la classe de 4ème

 

Lorsque nous sommes arrivés au CDI, les chaises étaient en place et un espace scénique avait été aménagé. Quelques éléments de décor étaient prêts : deux pupitres, deux chaises, des accessoires… Les artistes étaient déjà présents.

 

La pièce raconte l’histoire d’un drôle de couple, formé par une mère Brunella et son fils Gaby, 30 ans, qui vivent ensemble dans un appartement modeste à Modane.

 

Brunella est possessive, lunatique et hantée par le souvenir du père de Gaby. Au chômage et sans perspective d’avenir, le fils vit encore comme un adolescent, auprès d’une mère étouffante, excessive et aussi imprévisible qu’un « baromètre déréglé qui bascule de la pluie au soleil ». La plupart du temps, Gaby est très patient et, parfois, les rôles s’inversent.

 

La pièce raconte les conséquences d’une crise économique et sociale qui s’abat sur les gens ordinaires. Gaby ne peut pas construire sa vie, il faudrait quitter Modane, partir ailleurs. Mais ce n’est pas simple.

 

Cinq séquences évoquent dix ans de vie commune. Quelques accessoires bien choisis figurent les costumes et mettent en place l’atmosphère de la scène. Un jogging, un sweat à capuche et deschaussettes Pikachu pour Gaby, chômeur à 30 ans. Des chemises et des pantalons retroussés, des lunettes de soleil, un chapeau de paille et voilà la plage…

Il ne s’agissait pas d’une simple lecture, les comédiens ont interprété les personnages, avec beaucoup d’énergie, pour saisir toute l’intensité et la puissance des émotions qui varient d’une seconde à l’autre.

 

Ce qui nous a touchés, c’est que la mère ait encore l’espoir que le père revienne, elle l’aime encore, bien que ses paroles soient pleines de colère. Une colère que Gaby doit subir alors que lui-même souffre de l’absence de son père.

Les scènes de dispute étaient très drôles, avec les mots parfois très vulgaires de Brunella. Des disputes susceptibles de jaillir d’un rien, à l’occasion de la préparation d’une soupe, par exemple.

Nous sommes contents d’avoir pu découvrir au collège une production artistique et tout particulièrement cette année où toutes nos sorties ont été annulées.

 

 

« MÉMOIRES DE LA GUERRE D’ ALGÉRIE » : TROIS ELEVES ONT PRÉSENTÉ LE TRAVAIL DES 3e3 AUX ARCHIVES DÉPARTEMENTALES

En présence de témoins de la guerre d’Algérie et de l’équipe de l’ONAC (office national des anciens combattants), Shinano, Luka et Norah ont brillamment présenté le travail réalisé par la classe, dans le cadre du projet « Mémoires de la guerre d’Algérie ». Pour découvrir leur travail, notamment l’interview vidéo des témoins, « Trois souvenirs de leurs jeunesse », cliquez sur le lien ci-dessous.

Luka, Norah et Shinano présentent leur travail sur le site du Collège aux Archives départementales. A gauche de l’image, l’abécédaire réalisé en français avec Mme Huber à partir du livre « Un été Algérien » (exposé au CDI). Au premier plan M. Soufi, enfant pendant la guerre d’Algérie.

Cordées de la réussite

PROMOTION "LEOPOLD SEDAR SENGHOR" 2002 - 2004 - On distingue notre président de la république

Visite de l’ENA durant l’après-midi du mardi 22 juin 2021

 

Les élèves de 4ème4 se sont rendus à l’ENA (Ecole Nationale d’administration) dans le cadre de la cordée « Ambition : réussir une grande école »

 

Après un accueil chaleureux par les organisateurs, nous nous sommes rendus dans un amphithéâtre pour écouter le directeur nous présenter cette école, son historique, ses objectifs et les différentes façons d’y entrer.

 

S’ensuit une présentation de 4 étudiants aux parcours assez différents, et un échange avec les élèves des 4 collèges présents. Un des étudiants, titulaire d’un bac professionnel, a poursuivi ses études jusqu’au master avant d’intégrer l’ENA.

 

Nous poursuivons la visite avec 2 guides qui nous font découvrir quelques-uns des locaux riches en histoire. On nous dit qu’on est dans une ancienne prison de Strasbourg. Puis, au passage entre deux bâtiments, on découvre plusieurs ruches urbaines. Des milliers d’abeilles côtoient nos futurs hauts fonctionnaires pour produire plusieurs centaines de kilogrammes de miel par an.

 

Nous avons découvert toutes les photos de classe ainsi que le mur d’inscription de tous les noms de promos depuis la création de l’école en 1945. Un jeu consistait à rechercher les visages d’anciens présidents et de l’actuel président de la république.

 

 

La fin de la visite se termine, et chaque élève reçoit un flyers en guise de cadeaux et souvenirs de l’ENA.

FAITES DU THÉATRE !

 Mardi 15 juin, la classe de 5ème1 a participé à la manifestation « Faites du théâtre » au théâtre du Tambourin à l’Esplanade. Ce dispositif, reconduit depuis plus de 10 ans, permet aux scolaires de passer une journée complète avec des artistes et d’être initiés à la pratique du théâtre.

 

 

Les élèves ont été accueillis à 9h par Jenny et Claire à qui ils ont confié leurs téléphones portables qui ont été rangés dans « l’armoire à phones » pour la journée ! Tous se sont volontiers pliés à cette règle, la pratique du théâtre nécessitant toute leur concentration et une certaine liberté de mouvement sur scène.

 

 

Puis des groupes de travail ont été constitués et pris en charge par les deux comédiennes. Les élèves ont été invités, grâce à une série de petits exercices variés, à se mettre à l’aise et à occuper l’espace du « plateau ». Progressivement, ils ont pu exprimer des intentions et des émotions, se mettre dans la peau d’un personnage, ou faire des propositions de mise en scène.

Après une pause déjeuner d’une heure, ils ont travaillé sur deux pièces extraites du recueil intitulé Liberté, Egalité, édité par la Maison Théâtre en collaboration avec les éditions Théâtrales. Les groupes ont réfléchi à des propositions de mise en scène des textes Sur la tête de Rogée de Sarah Carré et Les Larmes d’Erwan de Magali Mougel.

Cette expérience a permis aux élèves d’aborder le théâtre sous un angle différent, l’étude de ce genre en classe se limitant bien souvent à un travail de lecture et d’analyse littéraire. Guidés par les comédiennes du Tambourin – toujours précises et positives avec les jeunes – la timidité et les blocages sont tombés. A la fin de la journée nombre d’entre eux étaient métamorphosés. Dans leur bouche des textes, parfois difficiles à comprendre pour des collégiens, ont pris vie : incarner un personnage et occuper l’espace scénique était devenu possible.

 

L’après-midi s’est terminée par un temps de discussion entre tous les participants, chacun a fait part de ses impressions sur cette journée.

 

 

 Le projet s’est achevé vendredi 18 juin par la venue au collège de Laurent Benichou (Directeur du théâtre le Tambourin) et trois comédiennes qui ont interprété Les Larmes d’Erwan devant les élèves.  

AU MUSÉE D’ART MODERNE

ET CONTEMPORAIN

DE STRASBOURG

 

 

Le 17 juin 2021, les élèves d’UPE2A sont sortis au musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg accompagnés par leurs professeures Madame Marit et Madame Gayko-Roth.

 

Aller au musée ! C’était la première fois pour la plupart d’entres eux !

Ils ont découvert les différences entre l’art moderne et contemporain, l’art figuratif et l’art abstrait.

 

En bas, des tableaux de Monet et Picasso, le salon de musique de Kandinsky.

En haut des sculptures de Jean Hans Arp et l’araignée mouvante de Séchas.

Ils ont cherché à s’exprimer en français à l’aide du carnet du musée avec la citation de Duchamp:

«L’art est le produit de deux pôles ; il y a le pôle de celui qui fait l’oeuvre et le pôle de celui qui la regarde.

 

Je donne à celui qui la regarde autant d’importance qu’à celui qui la fait.»